Un monde sans amour

Il n'existe pas de mot dans notre vocabulaire qui soit aussi ambigu que le mot amour. Il n'en est aucun cependant que soit aussi riche de significations.

Imaginons un instant un monde sans amour: plus de place pour l'amour maternel ou paternel, pour l'amour filial et familial, pour les marques d'amitié et de sympathie dans la société. Un monde ou régneraient exclusivement la haine, l'égoïsme, les guerres, la torture. Un monde où tout mariage se terminerait par le divorce, où les enfants seraient abandonnés, où il n'y aurait plus d'hôpitaux, ni écoles, ni maisons de retraite. Un Monde où querelles, bagarres et crimes seraient le lot de tous. Un monde infernal, parce que l'amour en serait absent!

Heureusement il n'en est pas ainsi d'une façon générale. Pourtant n'aurions-nous pas à redécouvrir ce qu'est le véritable amour, celui qui transforme tout? Einstein a dit: "Seule une vie vécue pour les autres vaut la peine d'être vécue". Une vie qui doit se traduire en actions, car "aimer" "c'est agir", a écrit Victor Hugo.

Un amour en action

Devenu infirme, cloué dans son fauteuil, un croyant sincère souffrait de se sentir inutile. Un ami lui suggéra d'écrire à des prisonniers de sa connaissance. C'est ce qu'il fit en mettant dans ses lettres toute la bonne humeur et l'amour dont il était capable. Mais il déplora de ne recevoir aucune réponse. Son zèle risquait de se refroidir. Un jour il reçut une lettre portant le cachet de la prison. Ce n'était pas un prisonnier qui lui écrivait, mais un gardien qui le priait d'employer à l'avenir du papier plus fort, tout simplement parce que ses lettres, passant de main en main, tombaient en lambeaux! Ainsi donc, ses efforts pour témoigner de l'amour à ces détenus n'étaient pas vains.

François Mauriac a écrit : "Le jour où vous ne brûlerez plus d'amour, d'autres mourront de froid". L'amour authentique doit réchauffer les coeurs qui ont besoin de l'être.

Une dame traversait une gare lorsqu'un inconnu l'aborda gauchement:-Excusez,Madame, mais je voudrais vous remercier... -Me remercier de quoi? -De ce que vous m'avez conduit à la source du bonheur. J'étais au service des billets, et chaque fois que vous passiez, vous m'adressiez un aimable sourire et un bonjour amical, par tous les temps. Vous n'avez aucune idée de l'encouragement que cela me donnait. Si bien que je me disais: "Comment cette dame peut-elle toujours sourire? On ne peut pas être toujours heureux!" Mais je me suis rendu compte que ce sourire venait de l'intérieur. Or, un matin, j'ai vu que vous aviez à la main un livre, et que c'était une Bible. Je me suis dit: "Qui sait si ce n'est pas là qu'elle puise son sourire?" En retournant chez moi, ce jour là, j'ai acheté une Bible. Je l'ai lue et à mon tour, j'ai mis toute ma confiance dans le Christ. Moi aussi, maintenant, je peux sourire en tout temps.

L'amour qu'on donne

C'est là une profonde vérité: L'amour qu'on donne enrichit infiniment plus que celui qu'on reçoit.

Un homme aux cheveux blancs portait toujours avec lui une burette d'huile, en quelque lieu qu'il allait... S'il passait par une porte qui grinçait sur ses gonds, il en versait quelques gouttes. Si ses hôtes avaient peine à ouvrir un portail en fer, il huilait la serrure. Quand une voiture d'enfant avançait en couinant, il proposait à la maman ses services en mettant quelques gouttes d'huile sur les rouages rouillés. Et la poussette pouvait repartir allègrement. On avait surnommé cet homme "Monsieur Burette". Il rendait plus facile la vie de bien des gens. N'avons-nous pas, nous-mêmes, à mettre un peu d'huile, je veux dire un peu d'amour, là où ça grince et ça coince?

Un pasteur avait été voir une personne accablée par de lourds problèmes de toutes sortes. Elle lui raconta avec une foule de détail, dans un discours interminable, tout ce qui pesait sur son coeur. À un certain moment, le pasteur, en raison d'un autre rendez-vous, dut partir, sans avoir pu placer le moindre mot, à l'exception des salutations d'usage. -Merci pour votre visite, lui dit la dame. Vous ne pouvez pas imaginer combien elle m'a fait du bien.

Oui le commencement de l'amour à l'égard de toute personne consiste à apprendre à l'écouter. Et, à l'occasion lui donner une poignée de mains, lui rendre service ou lui manifester toute autre marque de sympathie ou d'entraide.

Le code de l'amour

Le livre qui nous apprend le plus au sujet de l'amour vrai et profond, c'est la Bible. Elle dit à maintes reprises: Tu dois aimer ton prochain (c'est-à-dire tes semblables) comme toi même (Lv 19.18, Mt 22.39). Jésus lui-même cite cette parole. Et non seulement il la cite, mais il la vit, à travers ses enseignements et par le moyen d'actes précis. Par amour pour le prochain, il se penche sur la détresse des malades, des exclus, des malheureux sur les routes qu'il parcourt. Il apporte guérison, pardon, consolation. Prenez seulement le temps de lire les Évangiles pour en être persuadé.

Jésus va jusqu'à dire à ceux qui l'ont suivi et qui ont cru en lui: Aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres (Jn 13.34). Combien le monde serait différent de ce qu'il est si tous les habitants de la terre se soumettaient à ce commandement. C'en serait fini de l'égoïsme, car "n'aimer que soi, c'est haïr les autres (Lamennais). C'en serait fini de tous les conflits qui opposent les hommes entre eux, les classes sociales, les nations et les coalitions qui s'affrontent. Mais, sachons-le bien, l'amour envers notre prochain découle de l'amour que nous devons avoir pour notre créateur, Dieu lui-même. Jésus n'hésite pas à affirmer que le plus grand précepte donné dans la Bible est: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur de toute ton âme et de toute ta pensée (Mt 22.37).

N'est-il pas urgent de prendre en considération ces textes de la Bible? Et de commencer par prendre conscience que, peut-être jusqu'à présent, nous les avons ignorés, nous y avons désobéi. Il est temps encore de mettre toute sa foi en Jésus-Christ, celui que Dieu a envoyé sur la terre pour devenir notre Sauveur, à qui nous devons soumettre toute notre vie. Efforçons nous aussi d'appliquer ce mot d'ordre, en nous inspirant de l'incomparable message de l'Évangile: "Là où il n'y a pas d'amour, semez l'amour et vous verrez l'amour se produire." 

Réflexion

Amour du rochain

Thème : 20 années de perdues

Voici plus de cinquante ans, un inspecteur de la Poste arrivait inopinément dans un bureau et interrogeait la receveuse :

- Est-ce que vous prenez bien l'heure exacte à la radio, chaque jour ?

- A vrai dire, j'ai tellement de travail que je la règle plutôt sur l'horloge de la mairie, juste en face. Une horloge toute neuve !

- Cela ne veut pas dire qu'elle soit exacte parce qu'elle est neuve. Il est de toute importance d'avoir l'heure juste dans un bureau de poste. Réglez donc votre pendule sur la radio ! La receveuse promet qu'elle le fera, tout en pensant que l'inspecteur est bien maniaque.

A la sortie, l'inspecteur jette un regard sur l'horloge de la mairie qui a bonne apparence, dans son aspect de nouveauté. Il aperçoit le concierge devant la porte et l'interpelle :

- Vous avez donc une nouvelle horloge à la mairie. Est-ce qu'elle est bien exacte, au moins ?

- Oh! elle marche à merveille !

- Mais comment donc le savez-vous, mon ami ?

- Eh bien, je la règle d'après le bureau de poste, et je vois qu'elle ne varie pas. Ils ont toujours l'heure exacte, eux autres les postiers, vous savez.

Ainsi chacun était persuadé d'avoir l'heure juste en se fiant au voisin d'en face. Mais c'était évidemment une garantie bien précaire.

N'en est-il pas de même de tant de personnes qui essaient de régler leur vie sur leur voisin, sur leur collègue, sur leur ami, sur une vedette à la mode... N'en est-il pas aussi pareillement des croyants qui s'efforcent de régler leur conduite sur celle de leurs frères et soeurs dans la foi ? Ces derniers, pour leur part, utilisent la même façon de faire.

Et puis, un grand nombre de croyants pensent savoir l'heure qu'il est à la grande Horloge de Dieu, et s'imaginent avoir tout le temps voulu pour se préparer à la grande et suprême rencontre. La Bible dit : prépare-toi à la rencontre de ton Dieu (Amos 4.12). Mais plutôt que de se soucier l'obéir à cet ordre, beaucoup s'installent dans cette vie comme si elle devait se prolonger éternellement sur la terre. D'autres règlent l'Horloge de leur vie sur es fausses doctrines émanant de pseudo-théologiens ou de sectes. Vous pensez que, dans ce domaine, vous n'avez rien à craindre, car vous avez pleine confiance en votre pasteur.

Celui-ci doit s'efforcer d'annoncer fidèlement la Parole de Dieu, mais tout chrétien se doit d'imiter les croyants de la ville de Bérée, dont le Livre des Actes des apôtres Dit : ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voit si ce qu'on leur disait était exact (Ac 17.11).

En effet, il existe une norme infaillible, un guide sûr et éprouvé pour nous conduire dans la pure doctrine et dans l'obéissance gui glorifient Dieu. Il s'agit de la Bible, que nous devons et pouvons lire chaque jour. Elle nous révèle Jésus. Lui seul a pu dire : Je suis le chemin, la vérité et la vie (Jn 14.6). La Bible dit : Ne vous conformez pas au siècle présent (Rm 12.2). Nous avons à suivre l'enseignement de l'apôtre Paul : Devenez les imitateurs de Dieu... et marchez dans l'amour, à l'exemple de Christ (Ep 5.1-2).

Sur qui donc allons-nous régler la pendule de notre vie ? Sur les autres, ou plutôt sur Jésus, notre Sauveur et Seigneur ? 

Prière selon1 Corinthiens 13

Je voudrais aimer comme Jésus. Je veux aimer pour pouvoir tout pardonner, tout croire et tout espérer. Je veux de cet amour qui supporte tout. Je veux de cet amour qui est patient et qui sait attendre, et que mon cœursoit largement ouvert aux autres. Je veux de cet amour qui est serviable, plein debonté et bienveillant, qui cherche à être constructif et se plaît àfaire le bien. Je veux de cet amour qui n'est pas possessif, qui ne cherche pas à accaparer, qui me rendlibre de toute envie et de toute jalousie.

Si j'aime, je ne cherche pas à me faire valoir et je n'agis pas de manière présomptueuse. Je ne veux plus être enflée d'orgueil ; mais je veux être inspirée par l'Amour .Je veux de cet amour qui prend deségards et quiévite de blesser, et me conduire avec droiture et tact. Et si j'aime, je n'agis pas à la légère et je ne commets pas des actes malhonnêtes.

Aimer ce n'est pas penser d'abord à moi. Je ne cherche pas mon intérêt mais celui de l'autre. Je sais une chose, c'est comme cela que je voudrais aimer carl'amour ne finira jamais.

Amen!

Eliane.P

Mungu

Ne néglige pas le potentiel que Dieu a placé en toi

« La femme enfanta un fils, et lui donna le nom de Samson. L'enfant grandit et l’Éternel le bénit. Et l'Esprit de l’Éternel commença à l'agiter à Machané Dan, entre Tsorea et Eschthaol » Juges 13v24-25. Samson est un personnage biblique à part entière, avec une histoire très particulière dont il est parfois difficile de saisir tous les aspects. Cependant, nous savons que sa naissance a été annoncé à ses parents à l'avance. Tout comme Jésus, tout comme Jean-Baptiste, tout comme certains personnages de la Bible, la naissance de Samson a été quelque chose qui a été prédit en avance.

L'ange de l’Éternel s'adresse en effet à sa mère et lui annonce : « Te voici stérile, sans enfants. Tu deviendras enceinte et tu mettras au monde un fils. » Juges 13v3.

Cette annonce est faite à un moment de l'histoire d'Israël où tout ne va pas pour le mieux : le peuple à la fâcheuse tendance de régulièrement se détourner de Dieu. La crainte de Dieu n'est plus dans le pays comme ce put être le cas au temps de Josué. De plus, les Philistins, peuple vivant le long de la côté méditerranéenne, représente une menace constante pour Israël.

Dieu suscite Samson comme juge sur Israël : Il souhaite utiliser cet homme pour délivrer Israël de ses ennemis. Avec une telle annonce faite de la part de Dieu concernant la naissance de Samson, la bénédiction que Dieu lui accorde dans son enfance et le fait que l'Esprit de l’Éternel commence à l'agiter entre Tsorea et Eschthaol, on peut légitiment penser à une suite glorieuse, à voir Samson être utilisé par Dieu avec puissance pour délivrer son peuple.

Quelle surprise alors lorsque nous lisons la suite l'histoire ! À peine 3 chapitres plus loin, quelle surprise de voir Samson, au crépuscule de sa vie, les yeux crevés, en train de faire le travail d'un animal, à tourner une meule pour le blé dans une prison ennemie (Juges 16v21). Il a été vaincu par ses ennemis, les Philistins, alors que Dieu avait suscité sa naissance exactement pour le résultat inverse, afin qu'il délivre Israël des Philistins.

Nous pouvons malheureusement nous retrouver dans l'histoire de Samson. Comme Samson, Dieu nous a souhaité. Il avait prévu notre naissance bien avant qu'elle n'ait eu lieu, Il nous a voulu dans ce monde, car Il a pour nous une mission bien précise. Pour chacun d'entre-nous son Esprit a commencé à nous agiter, le Saint-Esprit a commencé une œuvre en nous lors de la nouvelle naissance. Mais c'est alors que nous voyons dans la vie de Samson des choses qui sont apparues, qui l'ont détournées de la voie de Dieu et qui l'ont empêchées de vivre la glorieuse destinée que Dieu avait pour Lui. Samson a été égaré par sa sensualité : il prend pour femmes, contre l'avis de ses parents, des filles qui viennent du pays des Philistins. Il va même jusqu'à coucher avec des prostituées, enfreignant plusieurs fois les lois divines. Sa désobéissance va le conduire droit dans le mur. Dieu a suscité Samson pour fortifier son peuple, le ramener au culte de l’Éternel et le débarrasser définitivement des Philistins, mais ce n'est pas ainsi que les choses se déroulent.

Samson avait un potentiel impressionnant. Pourtant nous nous souvenons de lui comme le juge d'Israël qui a passé ses derniers jours à moudre du grain dans une prison ennemie.

Qu'en est-il de nous-mêmes ?

Dieu nous a choisi chacun et créé avec un potentiel impressionnant, plus grand parfois même que ce que nous imaginons. Mais que faisons-nous de ce potentiel ? Samson l'a tout simplement gaspillé... C'est le mot qui convient le plus à son histoire. Ne gaspillons pas ce que Dieu nous a donné ! Ne vivons pas en-deçà de notre destinée, de la destinée glorieuse que Dieu a pour nous !

Prenons le temps de réfléchir : qu'est-ce qui peut me bloquer, m'empêcher d'entrer pleinement dans cette destinée que Dieu a pour ma vie ? Constatons les dégâts causés par la sensualité et les mauvais choix de Samson. Refusons ces choses, marchons dans l'obéissance, et d'une foi inébranlable adressons-nous à Jésus et disons-lui simplement : « Seigneur, ne me permets pas de vivre en dessous de la glorieuse destinée que tu as préparée pour moi » !

David Gay

Bonne journée

Mungu

L'histoire nous raconte qu'un jour, lors d’un cours magistral, un étudiant a posé la question suivante au fameux Albert Einstein : ‘’Dr. Einstein, combien de pieds y a-t-il dans un mile? ’’ À la surprise de l'étudiant et de toute la classe, Einstein répondit sans aucun complexe : ‘’je ne sais pas du tout ! ”

L'étudiant était sûr que le grand professeur riait et qu'il lui faisait une petite farce. En effet, il semblait plus qu’évident qu'un professeur aussi intelligent qu'Einstein devait connaître la réponse à cette ‘’petite question’’... Mais Einstein ne riait pas, il n'avait vraiment pas la réponse. Alors l'étudiant demanda à Einstein la raison de son ignorance pour une question si facile.

Voici la réponse d’Einstein : "J'en ai fait une règle dans ma vie, je ne casse pas mon cerveau et je n’encombre pas mon intelligence avec des informations très simples, surtout celles dont je peux trouver la réponse dans un livre en cinq minutes." En effet, Einstein ne s'intéressait pas à des informations basiques ; il ne voulait pas rester superficiel. Sa passion était d'explorer les choses profondes de l'univers. Sa passion pour la physique et les mathématiques a fait de lui une référence dans l'histoire moderne. Ses thèses et ses théories ont inspiré et continuent d’inspirer bon nombre de personnes et de scientifiques.

Au travers de cette histoire, nous découvrons que, pour bien connaître quelque chose, nous devons l’explorer dans sa profondeur ; d’autre part, il y a des choses qui ne sont pas forcément utiles et il n’est pas nécessaire de se donner du mal à les explorer. En tant que disciples de Jésus, nous sommes appelés à avoir une passion, une passion non pas pour connaître et explorer le monde, mais une passion pour Dieu.Nous devons avoir une soif de connaître Dieu. Cette soif de Le connaître doit guider et diriger toutes nos actions. Ainsi, pour nous abreuver, nous irons toujours à la fontaine de vie qui est la Parole de Dieu. Jésus disait dans Jean 17 : 3, que ‘’la vie éternelle était de connaître Christ… ’’ Développons cette soif de Dieu, cette soif d’aimer et de rechercher les choses de Dieu.

Nous sommes bien souvent assoiffés de plein d’autres choses. De quoi avons-nous le plus soif ? Soyons des femmes et des hommes passionnés pour Dieu.

Romains 12 : 11 : ‘’Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur.’’ Nous ne devons pas nous lasser dans notre recherche du Seigneur, car il faut que nous croissions et que nous allions de l’avant dans notre marche chrétienne. Soyons passionnés, méditons avec passion, prions avec passion, soyons comme notre modèle par excellence, Jésus. Ne restons pas superficiels dans notre foi, creusons, fouillons et cherchons à connaître davantage le Seigneur.

Paul pouvait dire : ‘’Mais je fais une chose : oubliant les choses qui sont derrière moi, et me portant vers celles qui sont devant moi, je cours vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.’’ - Philippiens 3 :14. Si nous aussi nous avons été saisis par Jésus, comme Paul, alors courons vers le but car il y a une victoire au bout.

Je t’invite à faire un point sur ta croissance spirituelle aujourd’hui. Où en es-tu ? Fais-tu des progrès ou as-tu tendance à régresser ? Qu’est-ce que tu as appris cette semaine sur le Seigneur que tu ne savais pas avant ? Ta vie chrétienne est-elle monotone ou expérimentes-tu la marche par l’Esprit ?

Nous devons faire des progrès tangibles dans notre marche avec le Seigneur. Cherchons-Le aujourd’hui plus qu’on ne le faisait hier ! Etudions les Ecritures aujourd’hui plus qu’on ne le faisait hier !

Une prière : Père, viens ranimer le feu en moi. Que mes progrès dans la foi soient évidents. Au nom de Jésus. Amen !

Richard.B

Bonne journee à tous !

Mungu

"Jésus leur dit: N'êtes-vous pas dans l'erreur précisément parce que vous ne connaissez pas les Écritures, ni la puissance de Dieu?"

Marc 12. 24

Je suis en recherche d'emploi et je postule auprès d'une entreprise proche de chez moi. Après une période sans réponse, un de mes voisins employé dans cette société me dit: “Vous aurez ce poste, le directeur m'en a parlé favorablement!” L'espoir revient. Le jour suivant, un autre me dit: “Cet emploi est sûrement réservé à quelqu'un d'autre…” Mes belles espérances s'évanouissent. Un jour l'espoir, le lendemain les doutes! Enfin je reçois une lettre provenant de la direction de l'entreprise. Je l'ouvre et mon visage s'éclaire. “Ça y est, j'ai le poste! dis-je à ma femme. Au lieu d'écouter ceux qui me donnaient de faux espoirs ou me décourageaient, j'aurais dû attendre patiemment la décision du directeur…”

Nous sommes souvent troublés par les opinions changeantes de nos semblables ou par les sentiments trompeurs de notre propre cœur. Où trouver aujourd'hui de vrais repères, si ce n'est dans la Parole de Dieu?

Chez celui qui accepte ce qu'elle enseigne pour sa vie personnelle, les doutes font place aux certitudes. Il sait en particulier que Dieu donne une vie nouvelle à celui qui croit en Jésus le Sauveur. La foi rend vivantes et réelles les promesses de la Bible. Ce sont des certitudes. Méfions-nous du témoignage inconstant de nos émotions. Écoutons et recevons le témoignage incontournable de la Bible, parole de Dieu. Elle est la vérité (Jean 17. 17).

Jésus n'a-t­il pas dit: “Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas” (Marc 13. 31).

La bonne Semence

Bonne nuit  á tous

Mungu

"Vous étiez en ce temps-là sans Christ…, n'ayant pas d'espérance, et étant sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang du Christ."

Éphésiens 2. 12, 13  

Les risques économiques, matériels et biologiques ne sont pas les seuls auxquels nous sommes exposés. Le risque le plus grand pour chaque être humain est celui de vivre sans se soucier de Dieu.

Voilà précisément notre problème aujourd'hui. Une vie vécue sans Dieu est un échec. Qui pourrait donner un sens à notre vie, ou lui assurer de la valeur et un but, sinon Celui qui nous a créés?

“Sans Dieu dans le monde”: depuis la catastrophe originelle, la désobéissance de l'homme en Éden, c'est là la condition de tout homme dès sa naissance. La gravité de cette situation apparaît encore plus clairement si nous nous rappelons qu'une vie sans Dieu conduit inévitablement à une éternité loin de lui – le verset du jour le dit nettement: “n'ayant pas d'espérance”.

Est-ce là le dernier mot de Dieu? Doit-on en rester là? Dieu merci, il n'en est rien. Jésus Christ, le Fils de Dieu, est venu dans le monde pour appeler des pécheurs à se repentir. Une conversion radicale est indispensable, car le chemin que tout homme choisit naturellement l'éloigne toujours plus de Dieu. Mais “Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu” (1 Pierre 3. 18).

Seule une vie vécue avec lui vaut la peine d'être vécue, elle nous donne une espérance réelle et nous conduit à un but certain. Jésus Christ, le bon Berger, a dit: “Je suis venu afin que [mes brebis] aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance” (Jean 10. 10).

Avez -vous fait de Jésus votre Sauveur et Seigneur?

La Bonne Semence

Je vous souhait un bon après midi à tous !

Mungu

“Débarrassez-vous des dieux que vos ancêtres adoraient quand ils étaient de l'autre côté...”

Josué 24.14

Si le premier volet du défi de Josué était de craindre Dieu, le deuxième de Le servir, le dernier consistait à se débarrasser de toutes les idoles, ou dieux du passé. C’est probablement l’exigence la plus difficile à accepter. 

Remarquez que le vieux leader parle de ces dieux comme étant réels, et non pas des statues de bois, de métal ou de pierre : “si vous L'abandonnez pour adorer des dieux étrangers, Il se retournera contre vous...” (v. 20). Rejeter une idole sans vie qui n’est qu’une pièce de bois taillé ou un morceau de rocher semble assez facile. Imaginez que l’on vous amène dans un jardin où trône un petit bouddha de béton. Puis on vous demande d’adorer cet ornement que n’importe qui a pu acheter dans un magasin de jardinage. Le ferez-vous ? Vous direz sans doute que cela est ridicule. 

Satan est plus subtil que cela. Il possède l’art de jeter le doute dans notre âme. Parlant d’idoles à abandonner, nous pensons d’abord à ces addictions et comportements associés à notre ancienne vie. Mais certaines relations passées risquent de saboter notre maturité spirituelle. Les entretenir ne fera que nous empêcher de “couper les ponts” avec le passé et ses mauvaises expériences. Il faut parfois avoir le courage de tourner le dos à leurs influences néfastes, les laisser “de l’autre côté” de la rivière pour aller de l’avant avec Dieu. 

Quand le fils de Salomon demanda l’avis de ses conseillers avant de prendre une décision cruciale au début de son règne, il se laissa convaincre que l’opinion de ses anciens amis ou “camarades de classe” était meilleure que celle des conseillers expérimentés de son père. Mauvais choix, dont les conséquences ont perduré des siècles ! (Lisez 2 Chroniques 10. 3-11).Ne faites pas la même erreur. N’écoutez pas la voix de ceux qui ne suivent pas votre Seigneur. Lui seul peut vous guider et vous enseigner la sagesse. 

Sa Parole pour vous aujourd’ui : choisissez de suivre, vous et votre maison, le seul vrai Dieu!

SPPA

Mungu

“Craignez le Seigneur et servez-Le avec intégrité et loyauté...” Josué 24.14

C'est un véritable défi que Josué lance à ses compatriotes. Après les longues années au désert, pendant lesquelles Dieu les avait protégés, nourris, guéris, guidés et leur avait enseigné de bonnes règles de vie ; après les années de guerres et de conquêtes pendant lesquelles Dieu avait détruit devant eux des armées bien plus fortes qu’Israël, le peuple se trouvait à une croisée des chemins. Allait-il faire confiance à Dieu ou Le rejeter ? Allait-il pencher plutôt vers les dieux détestables des Amorites, Perrizites et autres “-ites” qui peuplaient encore le pays ?

Ce que Josué leur demande, s’ils veulent continuer à recevoir les bénédictions de Dieu, c’est d’abord de Le “craindre”. Car “la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse” (Proverbes 9. 10). De nos jours le mot craindre est presque banni de notre vocabulaire. Nous préférons dire que Dieu est amour et que nous Lui exprimons notre propre affection pour Le remercier de Sa grâce. 

Les enfants sont censés être éduqués sans craindre la moindre punition, comme si aucune limite n’était désormais nécessaire. Mais nous devons cesser d’imiter les tendances de notre société et revenir aux valeurs que Dieu apprécie. Le défi de Josué est un défi pour nous aussi : craignez le Seigneur et servez-Le avec intégrité et loyauté. C’est tout ou rien ; personne ne peut rester sur la barrière, une jambe de chaque côté. Choisissez votre camp une fois pour toutes : suivez soit le Dieu dont vous avez vu les miracles dans votre vie, soit les chimères faciles du monde qui vous entoure. Mais vous ne pouvez pas avoir les deux ensemble. 

Vos enfants ont besoin de découvrir cette vérité, afin d’être équipés pour faire les bons choix plus tard. Ne leur donnez pas l’exemple de parents qui voguent au gré des circonstances, un jour assidus à l’église et dans la prière et demain tièdes et peu intéressés. Votre famille a besoin que vous leur appreniez ce qu’intégrité et loyauté veulent dire. Afin qu’ils puissent servir le Seigneur de tout leur cœur, votre propre comportement doit leur en donner l’exemple.

SPPA

Un excellent debut de semaine!!!!

Mungu

“Moi et ma maison, nous servirons le Seigneur.”

Josué 24.15

Josué vivait à présent une époque difficile. Après la mort de Moïse il avait conduit le peuple d’Israël sur le chemin de nombreuses victoires. Sa renommée était assurée. Dieu lui avait promis de l’accompagner et de le rendre fort comme Moïse l’avait été en son temps. Puis il avait assisté à l’inexorable détérioration des valeurs morales du peuple. Les Israélites n’avaient pas résisté longtemps à l’attirance des dieux étrangers, ces idoles caractéristiques des nations qu’ils venaient de conquérir mais qu’ils n’avaient pas toutes détruites. 

Ne vivons-nous pas un peu la même situation ? 

Les valeurs que chérissaient nos ancêtres disparaissent sous nos yeux, les influences néfastes germent et se multiplient au sein de notre société. Nous devons faire certains choix, comme le demandait Josué à ses compatriotes à la fin de sa vie. Le premier concerne notre maison et notre famille. C’est là que tout commence. Avant d’être le leader d’une nation, Josué était le chef de sa famille. La conduite de celle-ci devait être un exemple à suivre pour toutes les autres familles qui composaient la nation elle-même. Son engagement à suivre le Seigneur servirait de base à la fidélité du peuple tout entier envers son Dieu. 

Après sa mort nous lisons: “Les Israélites servirent le Seigneur durant toute la vie de Josué et, après sa mort, tant que vécurent les anciens qui avaient vu les œuvres accomplies par le Seigneur.” Preuve de l’influence de Josué sur sa génération. L’engagement de Josué était à la fois personnel et familial. Seul, il se sentait incapable de demeurer fidèle, mais si Dieu était au centre de sa sphère familiale la réussite était possible  : “Si le Seigneur ne bâtit la maison, ses bâtisseurs travaillent pour rien” (Psaume 127. 1).

Une leçon importante pour nous aujourd’hui : en tant que parents, nous sommes-nous engagés à suivre le Seigneur de tout notre cœur, et à enseigner à nos enfants à faire de même ? Notre vie quotidienne est-elle un exemple pour eux ?

Sur quel modèle façonnons-nous l’ambiance de notre famille, sur celui offert par notre société ou sur celui inspiré par Dieu ? Dieu tient à ce que nous transmettions nos valeurs à la génération future. Est-ce aussi notre but ?

SPPA

Un bon week-end à tous !

Mungu